Exposition en duo avec l’artiste allemande Ricarda Hoop
deuxième volet de l’exposition Un angle peut en cacher un autre
Galerie Laureen Thomas, Haut de Cagnes, du 7 octobre au 2 décembre 2017
Deux univers mis en parallèle se rencontrent. Quelque chose de troublant se prépare. Nous aimons jouer avec vos perceptions de l’espace, en abordant des constructions communes qui nous amènent ailleurs.
Entre espaces bâtis et espaces habités, dans l’architecture de nos maisons peut parfois se dégager une atmosphère étrange, ce que Sigmund Freud évoque dans le concept d’inquiétante étrangeté.
Nous inventons des perspectives impossibles qui donnent à imaginer différentes interprétations, dans le but de mettre à l’épreuve votre propre projection personnelle.
Le point commun évident de nos recherches respectives est l’intérêt porté à une certaine atmosphère.
Ces histoires communes, ces mythologies personnelles, ces environnements colorés représentent un terrain fertile à l’émanation d’une ambiance particulière. Une chose nous rassemble : proposer un médium comme réceptacle de nos émotions, variable selon l’intensité de notre sensibilité.
Les interprétations de Ricarda Hoop en noir et blanc contrastent avec le spectre complet des couleurs d’Elodie Garrone.
On y trouve des ombres, des tons intermédiaires, comme des contrastes extrêmes… tout cela forme un point de vue unique sur un questionnement entre figuration et abstraction.
Certains objets sont reconnaissables ou ont une forme distincte, et ont par là plusieurs degrés de signifiance. Une signification inconsciente des objets et des motifs peut apparaitre en toile de fond, qui se confronte à la perception plus directe et concrète des formes géométriques. Notre perception de l’espace et notre sensibilité personnelle fusionnent, vers une nouvelle sensation, un potentiel nouvel espace-temps.